• Faits divers sur Ota Porto de 1920 à 1950

    Articles de presse de 1920 à 1950.

    Faits divers.

     

     

    Parution du 20 juin 1920 dans "Le Petit Provençal".

    Sur la route de Porto à Evisa près d'Ota, le charretier Antonini Antoine-François, de Marignana, conduisait son attelage qui à un moment s'engagea sur une mauvaise voie. Voulant faire revenir la lourde charrette chargée de meubles le malheureux Antonini fit un faux pas et tomba sous les roues. La poitrine défoncée Antonini ne tarda pas à succomber. Il laisse une veuve et cinq enfants.

    Parution du 14 mars 1921 dans "Le Petit Provençal".

    Annonces commerciales: Cochons à vendre. 75 porcelets 2 mois. 14 à 18 kg. 105 fr pièce, livrables Ajaccio. Pressé.  Beau, domaine de Vaida, à Porto, par Ota (Corse).

    Parution du 14 novembre 1924 dans "L'Echo d'Alger".

    Ajaccio, 13 novembre.  Une rixe a éclaté à Ota (Corse), à propos d'un vol de deux poulets. A la suite d'un échange de coups de revolver, Spinosi Bonaventure, 25 ans, a été tué et Ceccaldi Marc, blessé mortellement.

    Parution du 19 janvier 1928 dans "Le Petit Provençal".

    le service de la sûreté qui procède à une efficace et méthodique épuration de Marseille, a fait, hier, une belle capture. Au cours d'une descente de police, les inspecteurs du groupe Ferrier, avec qui se trouvaient des inspecteurs de la 9em brigade mobile, ont arrêté un dangereux malfaiteur, Marc-Ange Ceccaldi, âgé de 23 ans, né à Ota (Corse). Il a pu être appréhendé sans difficulté. Cet individu s'est évadé le 13 décembre 1926 de la prison centrale de Nîmes où il purgeait une peine de 5 ans de prison qui lui avait été infligée, par la Cour d'assises de Bastia, devant laquelle il a comparu le 2 juin 1925, sous l'inculpation de meurtre. Conduit sous bonne escorte à la Sûreté, Ceccaldi a été écroué. Un expulsé, Paul Nizzo, âgé de 42 ans, originaire de Monaco, qui partageait la chambre de l'évadé, partagera aussi son sort et sera avec lui, déféré au Parquet. 

    Parution du 24 juillet 1928 dans "Le Phare de la Loire".

    Ajaccio. - 23 juillet. On apprend de Zicavo que deux jeunes filles françaises, venues en touristes, ont été attaquées, la nuit, près du bureau de poste d' Ota, petite localité située à 77 kilomètres environ d'Ajaccio. Deux individus de 25 à 30 ans leur ont volé leur argent et les ont maltraitées. Les jeunes touristes portent des traces d'égratignures sur tout le corps.

    Parution du 17 décembre 1931 dans "Le Petit Provençal".

    Le prix Cognac-Jay. Paris, le 16 décembre. Voici une première liste de prix pour familles nombreuses décernés par l'Académie Française, Fondation Cognac-Jay 1931, quatre-vingt-douze dotations de 26.000 francs sont attribuées par l'Académie. BOUCHES-DU-RHONE. Féraud Louis-Joachim, ouvrier agricole, quartier des grottes, Fos-sur-Mer, neuf enfants vivants. CORSE. Franchi André, cantonnier vicinal à Ota, onze enfants vivants.

    Faits divers sur Ota Porto de 1920 à 1950

    Parution du 25 septembre 1932 dans "Le Petit Marseillais".

    Au cours d'une discussion un sous-officier en retraite tire sur son antagoniste sept coups de revolver. La victime est dans un état grave.

    Ajaccio, 24 septembre. Vendredi vers 16 heures, le nommé Battini Dominique, sous-officier en retraite, demeurant à Ota, né le 16 mars 1889 à Cristinacce, a tiré sept coups de revolver sur Versini Pierre-Marie, hôtelier à Porto, qui fut atteint de cinq balles, dont deux à la tête, une à l'aisselle gauche, une à la fesse gauche et une à la cuisse droite. La victime a été transportée dans un état grave à l'hôpital d'Ajaccio. Le meurtrier s'est constitué prisonnier le soir même, ayant sur lui l'arme du crime, un pistolet Mauser, calibre 7,65. Cette tragique discussion a été causée par le fait que les chiens de Versini entraient dans la vigne de Battini et mangeaient du raisin. Celui-ci ayant fait une observation, Versini aurait répondu par des injures et des menaces.

    Parution du 3 octobre 1932 dans "L'Oeuvre".

    On arrête à Ajaccio un bandit corse et son compagnon. Ils étaient fortement armés.

    Ajaccio, 2 octobre. M. Natali, commissaire de police mobile à Ajaccio, ayant appris qu'un nommé Marc-Ange Ceccaldi, dangereux repris de justice, venait de débarquer à Ajaccio pour venger son beau-frère, Pierre-Marie Versini, grièvement blessé la semaine dernière à Porto par l'adjudant en retraite Dominique Battini, envoya deux inspecteurs de la sûreté à sa recherche. Ceux-ci l'aperçurent au moment où il montait dans un fiacre, place du Diamant en compagnie d'un autre jeune homme. Les deux inspecteurs sautèrent sur le marchepied, le revolver au poing, et invitèrent le cocher à se rendre au poste de police. Ceccaldi était armé de deux revolvers dont un parabellum et de 50 cartouches; le deuxième individu qui avait sur lui des papiers au nom de Toussaint Casanova reconnut être Ange-Charles Fantino, né à Nice où il est domicilié, 11 rue de la Croix. Il était également armé d'un revolver chargé. Ceccaldi et Fantino avaient en leur possession deux passages sur le Corte qui devait hier soir quitter Ajaccio pour Toulon. Marc-Ange Ceccaldi, repris de justice très dangereux, est né à Ota, le 9 août 1904. Recherché pour désertion il avait tiré plusieurs coups de revolver sur les policiers qui voulaient l'arrêter à Renno le 16 août 1931. Fantino et Ceccaldi ont été écroués à la maison d'arrêt.

    Parution du 8 mars 1933 dans "Le Petit Marseillais".

    Cour d'assises de la Corse. A Ota pour les gambades d'un chien un homme avait été grièvement blessé.

    Bastia, 7 mars. On reste souvent confondu de la futilité de l'origine de certains drames. Dans le courant du mois de septembre 1932, le nommé Battini Dominique, avait eu une discussion avec le sieur Versini Pierre-Marie, au sujet des dommages que le chien de ce dernier avait causé à sa vigne.

    Le 23 septembre, dans la matinée, Battini, accompagné de sa femme quittait le village d'Ota où il demeurait pour se rendre à sa propriété de "Rio" territoire du hameau de Porto. En arrivant devant la maison de Versini Pierre-Marie, située sur leur chemin, ils rencontrèrent la femme de Versini et sa belle-mère, la veuve Ceccaldi Françoise. Des propos assez vifs furent échangés de part et d'autre à l'occasion des dommages occasionnés par le chien. Le soir Battini Dominique revenant du travail avec sa femme et tous deux repassaient devant la maison de Versini. Mais Battini Dominique s'arrêtait, réveillait Versini Pierre-Marie et lui demandait des explications sur la scène qui avait eu lieu le matin. Il lui disait: "Ce matin, ta belle-mère m'a interpellé à cause du chien". Versini répondait: "Laisse moi la paix, je ne veux pas m'occuper toujours des chiens qui t'ont causé des dommages, tu n'as qu'à les faire expertiser et je paierai". La discussion ne tardait pas à s'envenimer, mais l'intervention des personnes présentes y mettait fin. Versini se rendait à son domicile et Battini se dirigeait pour son son travail au moulin de Porto.

    Peu de temps après, Versini Pierre-Marie, à son tour, arrivait sur la  place de ce moulin. Les témoins se précipitaient à sa rencontre en criant: " Pierre-Marie, fais-le pour moi, fais-le pour moi". A cet instant, Battini Dominique, revolver au poing apparaissait et faisait feu à plusieurs reprises sur Versini qui, malgré ses blessures, rejoignait son domicile. Battini ne tardait pas à se constituer prisonnier.

    Il a reconnu la matérialité des faits. Mais il se prétend, contre toute évidence, en état de légitime défense. Il n'a pas d'antécédents judiciaires. Les renseignements recueillis sur son compte sont favorables. La victime, en  plus des troubles de la face, a conservé une diminution de la capacité fonctionnelle des deux membres inférieurs et une incapacité permanente presque totale du bras gauche.

    L'audience est ouverte à 9 heures. M. Dominique Battini, retraité, croix de guerre, médaillé militaire, affirme que Versini l'avait menacé et provoqué en mettant la main dans la poche de son pantalon. Il a tiré pour défendre sa vie en danger. Versini soutient au contraire qu'il avait l'habitude de garder la main dans la poche de son pantalon et qu'il n'avait aucune intention homicide, n'ayant pas d'arme sur lui. Comme dans de précédentes affaires, certains témoins sont en contradiction avec leurs premières déclarations, ce qui amène le président à les admonester sévèrement. L'audience, suspendue à midi, est reprise à 14 heures. Me de Corsi, organe de la partie civile, demande justice au nom de la victime, et M. Baichère requiert contre Battini. Mes Zucarelli et de Montera présentent la défense de l'accusé, qui doit être rendu à la liberté, s'étant trouvé dans le cas de légitime défense.

    Après une brève réplique du ministère public et une courte riposte de Me de Montera, le jury rend un verdict négatif. Battini est acquitté. La session est close.

    Parution du 8 mars 1933 dans "Le Petit Provençal".

    Le sous-officier en retraite Battini Dominique, qui tenta de tuer l'hôtelier Versini, est acquitté. La session est close.

    Bastia, 7 mars. Cette affaire est la dernière de la session du premier trimestre 1933; commencée le 20 février, elle a donc duré seize jours.

    Seize accusés ont comparu devant le jury; cinq appartenant à l'arrondissement d'Ajaccio; deux à celui de Bastia; trois à l'arrondissement de Calvi; un à celui de Corte et cinq à l'arrondissement de Sartène.

    Le jury est appelé aujourd'hui à juger le nommé Battini Dominique sous-officier retraité, demeurant à Ota, né le 16 mars 1889, à Cristinacce, qui est accusé d'avoir, le 23 septembre 1932, au hameau de Porto, tenté de donner volontairement la mort à Versini Pierre-Marie.

    L'accusé a tiré sept coups de revolver sur Versini Pierre-Marie, hôtelier à Porto, qui a été atteint de cinq balles dont deux à la tête, une à l'aisselle gauche, une à la fesse gauche et une à la cuisse droite. Le meurtrier s'est constitué prisonnier le soir même du crime, ayant sur lui l'arme du crime; un pistolet Mauser, calibre 7mm65.

    Après avoir exposé l'affaire, le président fait connaitre que l'accusé Battini Dominique n'a pas d'antécédents judiciaires. Les renseignements recueillis sur son compte sont favorables. Dans son interrogatoire, l'accusé reconnait la matérialité des faits, mais il se prétend en état de légitime défense. Le président passe ensuite à l'audition des témoins. Le médecin-expert, le docteur Del Pellegrino, est entendu le premier. Il déclare que la victime, en plus des troubles de la face, a conservé une diminution de la capacité fonctionnelle des deux membres inférieurs et une incapacité permanente presque totale du bras gauche. La victime dépose ensuite. Elle soutient qu'elle n'a pas tiré sur Battini. C'est lui seul qui a tiré. Les six autres témoins entendus confirment presque tous leurs déclarations écrites. Le président est obligé de faire arrêter le témoin Leca Marcelline, née Cacciaguerra qui a fait une fausse déposition.  Ce témoin s'étant décidé à dire la vérité, le président le fait mettre en liberté. La parole est donnée à Me De Corsi, qui représente, aux débats, les intérêts de Versini. L'organe de la partie civile retrace la scène du crime, détruit le système de légitime défense invoqué par l'accusé et conclut à la culpabilité de Battini. En terminant, Me De Corsi réclame du jury un verdict de justice. M. le substitut général Baichère prononce son réquisitoire. Il expose avec clarté le récit du drame de Porto, démontre que Battini Dominique a tenté de donner volontairement la mort à Versini et que l'excuse de la légitime défense ne peut être admise en faveur de l'accusé.

    L'honorable organe du ministère public demande à MM. les jurés un verdict de fermeté. Me Zuccarelli et De Montera présentent successivement la défense de Battini Dominique. Ils s'efforcent d'établir que leur client a agi en état de légitime défense parce que la victime était armée et qu'elle a agressé l'accusé. Ils réclament du jury un verdict de libération. 

    Le verdict du jury étant négatif, Battini Dominique est acquitté et remis immédiatement en liberté. la session est close.

    Faits divers sur Ota Porto de 1920 à 1950

    Parution du 5 septembre 1935  dans "Le Petit Provençal".

    Ajaccio, 4 septembre. Le prince de Galles fait, en ce moment une croisière sur les côtes de Corse, à bord du yacht "Cutty-Sark", appartenant au duc de Wesminter. Dans le golfe de Porto, il fut reconnut par un peintre parisien, qui lui offrit une toile, représentant le golfe. Le prince alla le remercier à terre, et fit une déclaration très élogieuse sur la beauté de la Corse. Le "Cutty-Sark" a levé l'ancre, hier mercredi, pour continuer sa croisière.

    Parution du 2 octobre 1936  dans "Le Petit Provençal".

    Un navigateur tire un coup de revolver sur un noir. Hier, à 14h30 dans le bar des Messageries situé Cap Pinède, une discussion s'élevait entre deux navigateurs. Tout à coup, l'un d'eux sortant un revolver automatique de sa poche, tira un coup de feu sur son adversaire, un noir, nommé Bonbonka Yalon, 35 ans, navigateur, à bord du "Providence". Le blessé était transporté à l'Hôtel-Dieu, tandis que l'auteur du coup de feu, le nommé Dominique Spinosi, 28 ans, né à Ota (Corse), célibataire, navigateur à bord du "Jean-Laborde", était conduit au poste de police de la Joliette.

    Interrogé par M. Rossi, commissaire de police du Xe arrondissement, assisté de M. Charpentier, secrétaire, Spinosi déclara: "Hier vers midi, me trouvant au bar-restaurant Marius, j'eus une discussion avec un noir qui me reprochait d'avoir "frôlé" son amie et qui me saisissant par le bras , me menaça." Dans l'après-midi, le noir aurait encore menacé Spinosi, qui se trouvait alors dans le bar du Cap-Pinède. C'est à ce moment que, pris de peur, il prit un pistolet automatique et il tira sur son antagoniste. Ce dernier, touché au sommet de l'épaule droite, se précipita sur Spinosi, qu'il désarma et terrassa. Le noir, interrogé à son tour, déclara au commissaire qu'il n'avait provoqué personne. Spinosi a été écroué et mis à la disposition du Parquet. 

    Parution du 4 novembre 1936 dans "Le Petit Marseillais".

     Paris, 3 novembre. Des récompenses pour acte de sauvetage dans les eaux maritimes ont été décernées: Médaille d'argent de 2e classe. MM. Gazano Ange 28 ans, conducteur d'automobile, domicilié à Bonifacio (Corse); Vernouillet Gabriel 46 ans, domicilié à Porto Marine, commune d'Ota (Corse); ont fait preuve du plus beau courage le 6 septembre 1935, en se jetant à l'eau pour porter secours à un baigneur en détresse dans le port de Porto. Malgré une forte houle et au risque de se blesser sur les rochers, ont réussi à atteindre et à ramener au quai la victime inanimée.

     

    Parution du 27 mai 1941 dans "Le Petit Provençal".

    Annonces classées. Alimentation. Corse. Contre mandat 30fr, j'expédie franco poste, baies de myrte suffisant pour faire 6 litres délicieuse liqueur maquis, 200 grammes feuilles d'eucalyptus, 100 grammes fleurs de châtaignier. Tisane dépurative. BEAU, à Porto par Ota (Corse).

    Parution du 6 novembre 1942 dans "Le Petit Provençal".

    Le problème chaque jour plus complexe du ravitaillement. Le ravitaillement familiale, objet de tant de préoccupations pour tous, pose un problème toujours plus complexe à ceux qui ont la lourde charge de répartir équitablement les denrées nécessaires à notre existence. Transports, manque de matières premières, pénurie d'emballages, autant de sérieux obstacles qui paralysent chaque jour davantage les meilleurs initiatives. Les pouvoirs publics, notre préfet régional en tête, s'efforcent de remédier à cette situation au mieux des intérêts essentiels de la population qui, en présence des difficultés actuelles, fait montre d'une discipline véritablement exemplaire.

    Certes, tout n'est pas encore parfait. Mais peu à peu, il sera possible d'empêcher, du moins dans une large mesure, certains abus dont sont victimes les consommateurs de conditions modestes. Des vérifications sévères dans la répartition des légumes, par exemple depuis le grossiste jusqu'au détaillant, mettront un terme à certains trafics.

    Les pâtes alimentaires doivent céder le pas, actuellement, aux pommes de terre qui, stationnées en gare, ne peuvent y faire un séjour trop prolongé. La question du lait fait l'objet de mesures sévères. Si la viande est rare, c'est que notre cheptel ne peut encore se renouveler dans des conditions normales. On nous promet des châtaignes. Déjà des rations de cet excellent fruit nous ont été largement consenties. La Corse peut nous donner des châtaignes en échange desquelles il paraîtrait juste de lui céder des pommes de terre dont elle manque.

    C'est tout l'ensemble du problème du ravitaillement qui fait, actuellement, l'objet d'études approfondies à la préfecture régionale et de soins particulièrement vigilants et attentifs. Soyons-en reconnaissant à M.J. Rivalland et faisons lui confiance.

    Parution du 20 janvier 1944 dans "Le Journal".

    L'échec du ravitaillement anglo-americain en Corse. Tanger, 19 janvier. La "Liberté", journal communiste d'Afrique du Nord, publie une lettre d'un patriote corse "adressée à ses parents en Algérie".

    "Tout, absolument tout, manque en Corse où la situation s'avère désespérée, écrit-il. Les paysans ne savent pas où ils trouveront les semences pour la prochaine campagne agricole. Les prix ont atteint des chiffres astronomiques. Les quelques marchandises que l'on peut se procurer par troc ne suffisent pas à empêcher la population de mourir de faim. La reconstruction des routes et des ponts détruits par la guerre n'avance qu'a une extrême lenteur. Bon nombre de localités sont toujours coupées de toute communication avec les pays voisins". Selon une autre lettre que publie également la "Liberté", le village d'Ota est resté dix jours sans un seul morceau de pain. La ville d'Alger aurait envoyé il y a quelque temps, parait-il, un peu de farine, mais les moyens de transport ont manqué pour son acheminement. Lorsque les trente sacs de farine sont enfin arrivés à destination, on s'est aperçu que vingt-six d'entre eux étaient remplis de chiffons sales et de divers détritus. En décembre, les maigres rations du mois de novembre n'étaient pas encore distribuées.

    Parution du 24 septembre 1944 dans "L'Echo d'Alger".

    Annonces classées. Matériel. Machine à calculer neuve ou état neuf demandée par M. J.BEAU, industriel à Porto (Corse). Adresser offre avant 30 septembre à M. BEAU, en traitement, lit 29, salle Dupuytren, hôpital de Mustapha, Alger. (76.028 bis).

    Parution du 11 septembre 1945 dans "Le Journal officiel de la République française".

    Par arrêté en date du 3 septembre 1945, la médaille d'honneur des eaux et forêts est décernée à M. Leca (Martin), garde domanial des eaux et forêts à Ota (Corse) (24 ans de services forestiers).

    Parution du 16 février 1949 dans "La Croix".

    Qui donne aux pauvres. . . Le curé d'une petite paroisse corse fait appel à la générosité des lecteurs de La Croix pour l'aider dans la restauration de son église, dont la toiture est en mauvais état. De plus, il est nécessaire d'en refaire l'aménagement intérieur: adresser les dons à M. l'abbé Paul Vellutini, curé à Ota (Corse). C. c. p. 4793 Ajaccio.

    Parution du 5 décembre 1950 dans "Paris-Presse, L'Intransigeant".

    Ollioules-Porte de Pantin: 13 ans de vendetta. 23 hommes originaires de Corse, victimes de rivalités entre bandes.

    29 juillet 1946 à Paris,36 rue Pigalle. La fusillade éclate devant le bar "Le Hollandais" à Paris dont le propriétaire était Vesperini. Son automobile avait servi, comme celle de Salicetti, à l'agression contre l'usine Panhar (8 millions). Morazzini Jacques né a Zicavo (Corse) tué, Morganti Paul né à Olmetta (Corse), blessé. Venturi Dominique né à Marseille, blessé. Geronimi Dominique né à Ota (Corse), blessé. Auteurs et mobile; Morazzani était le plus visé. Il avait abattu le 19 août 1936, Jules Malandri et avait été condamné à 5 ans de prison. Le 18 avril 1932, Antoine Malandri, frère du précédent, arme le bras d'Antoine Rossi, qui abat Antoine Morazzani, frère de Jacques. Antoine Malandri meurt au bagne, Rossi s'évade et reprend la vendetta, à laquelle aurait participé Salicetti.

     Source Bibliothèque Nationale de France.

    Haut de page Cliquez ici

    Pin It

    Tags Tags : , , , , , , , , , , , , ,