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Cela s'est passé en 1948.
1948.
Cette année là, la commune d'Ota a pu concrétiser un projet dont la nécessité s'imposait.
Permettre à l'activité touristique naissante et de bon augure axée sur le camping de se développer.
Et pour se faire il était impératif de permettre aux visiteurs et campeurs d’accéder aisément aux berges de la rivière afin de se rendre à la plage.
Sur la marine de Porto, en 1948, l'Hotel Restaurant Vernouillet est le point de chute pour les voyageurs de passage.
Le Couple Vernouillet exploite l'établissement depuis le début des années 1930 .
En 1936 M. Vernouillet fût décoré et mentionné au Journal Officiel de la République Française pour acte de courage. Le 6 septembre 1935 il n'hésita pas à se jeter à l'eau dans une mer déchaînée pour sauver de la noyade un visiteur.
Les voici sur le pas de porte de leur établissement.
C'est l'unique établissement hôtelier de la Marine de Porto à cette époque.
. . .
C'est en avril 1949, un an plus tard, le jour de Pâques, que décédera Mme Vernouillet à la fin de son service du soir.
Dès lors M. Vernouillet exploita seul l'établissement jusqu'au début des années 60.
Vous le reconnaissez certainement, il apparaît dans le film de Douglas Rankin tourné en 1954.
Il possédait un véhicule de marque Citroën B2 Torpedo de 1924. Les autos étaient rares sur Porto en 1948.
Il se chargeait donc de faire le taxi, et divers transports, notamment vers Ota où se trouvait le bureau des Postes.
En 1948, donc, la commune d'Ota réalise son projet, consistant à l'aménagement d'un accès plus commode
à la plage.
Un passage par les rochers de la tour génoise, très dangereux était utilisé quand l'embouchure de la rivière était obstruée.
Et il existait déjà un chemin , partant de la place, longeant Casa Maio, qui avait été aménagé
pour la construction du Bar Dancing Belvédère,
Mais au delà, le chemin, ou plutôt le sentier était quelque peu escarpé pour atteindre les quelques jardins du bord de la rivière et le point de passage vers la berge opposée.
Traversée qui pouvait se faire en barque, ou par le pont sommaire construit par M. Subrini Hilaire propriétaire du Bar Dancing Le Robinson. Pont fait de plots de béton et de troncs d'Eucalyptus posés dessus.
Contribution Association Paese e Marina, exposition permanente, salle polyvalente Mairie d'Ota.
A Fiumare, une crue plus conséquente que les autres eut raison de la détermination de ce dernier. Il reconstruisait à chaque fois son pont détruit, mais la perte des plots lui fit baisser les bras.
Et en avril 1948 cet élargissement du sentier pu se concrétiser.
Pour ce faire, une équipe de jeunes gens du village fut embauchée par l'ingénieur rural, M. Robaglia, pour retourner,
casser et transporter la caillasse nécessaire. (Pour la petite histoire, M. Robaglia avait été mandaté par la municipalité,
pour effectuer un devis, mais il effectua les travaux avec célérité, et présenta la facture...)
Pour composer cette équipe, il avait recruté.
Ambroise M. et Jeannot T.
Ignace F. et Martin F.
Lulu F. et Antoine F.
Charlot M. et Dante G.
A gauche sur la photo, M. Victor M.
Ce nouvel accès carrossable, permettant dorénavant de se rendre aisément jusqu'au bord de la rivière afin de rejoindre la plage
et les deux établissements déjà en place, le Robinson de M.Subrini Hilaire et l'Oasis de M. Camilli.
Le travail achevé !
Nous sommes en 1948, et une passerelle sur le Porto est déjà en cours d'étude. La commune est à la recherche du financement. Sa concrétisation se réalisera dix années plus tard en 1958.
1948, cette année là une campagne de désinfection et de lutte contre le paludisme fut menée sur Porto.
Toutes les maisons de Porto, de la Marine jusqu'à Costarella furent vaporisées de DDT.
Remède très efficace de l'époque utilisé par l'armée Américaine.
Cela s'est passé durant l' année 1948 à Porto.
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Tags : 1948, porto, nostalgie, plage, ota, corse, Vernouillet